Généralités

Valavoire est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Elle fait partie de l’arrondissement de Forcalquier, du canton de Seyne-les-Alpes et de la Communauté de Communes du Sisteronais-Buëch (CCSB).

Code Postal 04250 – Code INSEE 04228

Coordonnées GPS : 44° 16′ 48″ nord – 6° 04′ 01″ est
Superficie de la commune : 16.81 km²
Altitude du village : env. 1200m – Altitude mini : 696m – Altitude maxi : 1885m (Montagne de Jouère)

39 habitants (dernier recensement en 2018) – soit 2,3 hab./km²
Gentilé : Valavoirais, Valavoiraise

Animations

Programme culturel
Été 2023

Soirée astronomie en 2024

Avec Jean-François Verrier, vous pourrez bientôt admirer les étoiles avec lui, puisqu’il nous proposera une soirée d’observation au printemps ou dans l’été prochain, avec une une conférence à ciel ouvert, suivie d’une observation en visuel (directement derrière un oculaire) et en visuel assisté (sur une tablette).

Pour vous faire patienter, voici quelques photos prises à Valavoire le 18 novembre 2023.
Cliquez sur les images pour les agrandir.

Animations

Programme culturel
Été 2022

Noël à Valavoire – 21 décembre 2022

En ce jour de solstice d’hiver, la messe, la chorale et le vin chaud ont attiré un public nombreux et chaleureux venu de la commune et des environs.

L’abri communal bien qu’inachevé, s’est montré adapté à cette manifestation et les participants ont pu se souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année.

Le temps clément a permis un bon moment de convivialité, en fin de journée autour d’un brasero.

Concert à Valavoire – 7 août 2022 à 19h
avec les sœurs Pons

Concert à Valavoire – 3 août 2022 à 20h30
Trio « sous le soleil », musique d’Europe de l’Est, Klezmer et Tsigane.

Concert à Valavoire
vendredi 15 juillet 2022 – 20h30
Duo Lubrano Lombard – Guitare / Accordéon

Aurélie Lombard et Diego Lubrano, tous deux musiciens professionnels confirmés, nous proposent avec ce duo, un voyage musical qui va des valses musettes virevoltantes aux tangos argentins chaloupant en passant par les standards les plus chantants du jazz, le tout saupoudré d’air classique et de chansons.

C’est plus de 70 personnes qui ont assisté à l’excellente prestation du duo Lombrano-Lombard (Aurélie Lombard est très connue dans la région comme professeur d’accordéon pour les écoles de musique de la CCSB), jouant des airs d’Astor Piazzola entre autres.

La clémence des températures en altitude, la bière locale du Forest, le rosé MurMurium du Vaucluse et les tourtons de Marie ont permis à tous de se remettre de la chaleur de la journée et de passer une excellente soirée.

Programme culturel
Été 2021

Concert à Valavoire
mercredi 21 juillet – 20h30
Le 17h45 – quatuor de saxo

Les quatre saxophonistes passionnés de ce groupe se sont rencontrés à l’harmonie municipale de Sisteron (04) : « Les Touristes des Alpes ». Depuis, ils aiment se donner rendez-vous pour jouer du sax’ : de Bach à Queen, de Duke Ellington à Astor Piazzolla, de Saint Saëns à Toto…

dans le cadre de vivreculture.fr

Concert à Chateaufort
mercredi 29 juillet – 20h30
Ballades nocturnes – Guitare/voix classique

Tenera signifie la Tendresse en latin. Lʼensemble a vu le jour à l’occasion du confinement de 2020. Le premier programme de lʼEnsemble Tenera « Ballades Nocturnes », imaginé par Marie Pons, se situe sur les rives de la Méditerranée en pleine période Romantique. Il met en lumière les différents visages de l’Amour.

dans le cadre de vivreculture.fr

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Extrait du concert donné à Valavoire le samedi 10 juillet 2021

Patrimoine

Église de Valavoire

L’église paroissiale de Valavoire, relevant du diocèse de Gap sous l’Ancien Régime, a pour vocable Notre-Dame-de-Bethléem. On lui adjoindra par la suite Saint Pancrace qui deviendra le seul titulaire au XVIIIe siècle.
« Notre-Dame de Betlem »(1) est mentionnée pour la première fois lors de la visite épiscopale de Gabriel de Clermont, évêque de Gap, le 13 juin 1551.

Eglise de Valavoire

Tableau "La crucifixion"

Œuvre de commande des seigneurs du lieu, les Valavoire (2), le retable du maître-autel de l’église paroissiale surprend par sa richesse colorée. L’architecture du cadre, sa dorure et le chatoiement des couleurs du retable forment un contraste étonnant avec les murs en pierres de blocage de cette modeste église gothique. Pourtant, les descriptions du mobilier de l’église de Valavoire restent silencieuses sur ce tableau. Au XVIIe siècle, seule la présence d’un tableau représentant Saint Antoine est signalée dans le procès-verbal d’une visite épiscopale. Celui-ci est situé sur l’autel de la chapelle latérale « appartenant au seigneur du lieu » (f° 77 v°), où se trouve le tombeau de la famille seigneuriale des Valavoire (3), pas un mot sur le retable du maître-autel qui porte les armes de son commanditaire. En 1906, l’inventaire du mobilier mentionne sans plus de détail « tableau du maître autel avec bordure en plâtre valeur : 50 francs » (4).

Le tableau représente la Crucifixion au moment où le Christ « inclinant la tête, remit l’esprit » (Jean 19, 30) « tandis que la terre trembla » (Matthieu 27, 51-54). Marie et Jean se tiennent debout de part et d’autre de la croix, au centre, Marie de Magdala est agenouillée au pied de la croix. La tête tournée vers le spectateur, Marie-Madeleine désigne de sa main droite Jean, le disciple bien-aimé, que le Christ a confié avant de mourir à Marie et réciproquement : « Femme, voici ton fils » ; « Voici ta mère ». (Jean, 19 26-27). 

Derrière Jean, un saint protecteur de la paroisse ou du commanditaire, revêtu de la dalmatique des diacres, tient la palme de son martyre (peut-être Vincent ou Étienne ?). Au pied de la croix, deux objets habituels dans les scènes du Calvaire : le crâne symbolisant à la fois le nom du « lieu-dit du Crâne qu’en hébreu on nomme Golgotha » (Jean, 19, 17) et dont le renversement évoque le tremblement de terre qui affecta Jérusalem lors de la mort du Christ ; quant au précieux vase à onguent en verre, attribut ordinaire de Marie-Madeleine, il évoque les « aromates » d’embaumement (Luc 24, 1 ; Matthieu 16, 1).

Depuis la fin du Moyen Âge, la dévotion, en privilégiant la Passion du Christ, a enrichi les représentations de la Crucifixion en accroissant le nombre des personnages et en situant la scène dans un paysage représentant la ville de Jérusalem. Dans cette œuvre mineure, le nombre de personnages reste réduit mais la présence de Marie-Madeleine, d’un saint diacre et martyr et des angelots dans le ciel, la figuration de la Jérusalem terrestre et enfin la dramatisation qui se dégage de la scène (attitude de la Vierge, nuées) s’inscrivent dans l’évolution iconographique de ce thème au tournant des XVIe et XVIIe siècles. Cette œuvre se distingue avant tout par son chromatisme flamboyant qui ne peut cependant dissimuler la maladresse des moyens. La composition est claire, elle s’ordonne selon la répartition des couleurs, couleurs vives dans le registre inférieur tandis que les tons de gris occupent la partie supérieure et s’estompent autour de la figure du Christ dans un halo lumineux accentuant l’aspect tragique de la scène.

Les étoffes des vêtements ont des couleurs chatoyantes et raffinées, bleu et rouge pour Marie, jaune, mauve et rouge pour Jean, vert et parements or pour le diacre martyr, rose, jaune rayé de rouge et bleu pour Marie-Madeleine. Cela forme un ensemble sophistiqué et contrasté ponctué du blanc des voiles de Marie et de la transparence bleutée du corsage de Marie-Madeleine. 

La crucifixion

La scène s’inscrit dans un paysage de prairies vert tendre où se dressent les remparts et les monuments de couleur rose vif, conférant un aspect étrange à la ville de Jérusalem qui se détache sur un ciel sombre. Si l’on s’attache à la symbolique des couleurs, les vêtements de la Vierge sont représentés en rouge et bleu, selon la tradition tandis que l’étoffe drapée enveloppant Marie-Madeleine de couleur jaune rayé de rouge est une allusion à sa possession par sept démons. Couleur des fous et des déséquilibrés, Marie de Magdala fut en effet guérie par Jésus des démons qui l’habitaient (Luc 8, 12), les rayures renforçant le caractère trouble et dangereux du jaune. Néanmoins, cette interprétation est peut-être erronée, on observe en effet que la Vierge, elle aussi, est revêtue d’un tissu rayé, son manteau bleu ayant une doublure rayée !

Marie-Christine Braillard
Conservateur en chef du patrimoine honoraire

Extrait du catalogue d’exposition 

1- Archives départementales des Hautes-Alpes, G 1539, visite pastorale.

2- Les armes de la famille de Valavoire figurent en bas du retable : « De sable à un faucon essorant d’argent , onglé de gueules et grilleté d’or, écartelé de gueules plein ».

3- Archives départementales des Hautes-Alpes, G 784, G 786, procès-verbaux des visites pastorales faites dans les paroisses du diocèse de
Gap. Cité par LEEUW (Marc de), « Valavoire » dans Les hautes Terres de Provence, itinérances médiévales (N. MICHEL D’ANNOVILLE, M.
de LEEUW). Gap, Coéditions Hautes Terres de Provence et C’est-à-dire, 2008, p. 94-99.

4- Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1 V 68, Valavoire.

Au fil du temps​

L’histoire de Valavoire…

A (re)découvrir :
les publications de l’association
dissoute en 2016.

Biodiversité

Nous collectons les photos d’insectes, oiseaux et petits animaux observés sur la commune, afin que chacun puisse se rendre compte de la richesse des espèces locales.

Faites-nous parvenir vos photos par mail en précisant la date, le lieux et l’espèce si vous la connaissez.

Insectes - Oiseaux - Petits animaux

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